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Neuf Mois pour les sages-femmes 9Love - L'Eshop GrossesseLes meilleures mutuelles grossesse

Quels contraceptifs sont compatibles avec l’allaitement ?

  • La pilule progestative : sans problème pour ce type de contraceptifs
  • La pilule combinée : attention si vous allaitez
  • Le stérilet, sans problème pour l’allaitement
  • L’implant, quelques contre-indications hors allaitement
  • Le patch : contre-indiqué si on allaite
  • Anneau vaginal : jamais en cas d’allaitement 
  • A savoir à propos des contraceptifs et des alliances interdites 

Enceinte, ce n’est pas le moment d’oublier la contraception : car il faut prévoir dès maintenant l’après grossesse. Oui, si vous comptez allaiter, par exemple, choisir un contraceptif compatible est primordial pour le bien de bébé. Le point sur les six possibilités qui s’offrent à vous, avec le Dr Martin Winckler, un grand spécialiste de la question.

La pilule progestative

Elle ne présente aucune contre ­indication sauf rares cas de maladies graves. Si elle stimule la lactation, en revanche elle ne passe dans le lait qu’en doses infinitésimales, ce qui n’est pas une contre ­indication en cas d’allaitement.

L’avis du Dr M. Winkler

Au­ delà de trois heures de retard, son efficacité n’est plus garantie. Si vous allaitez, en revanche, cette marge d’erreur s’étend jusqu’à 12 heures, surtout avec les dernières pilules progestatives.

Quand ?

Dès le 3e jour après l’accouchement. Au­ delà du 25e jour, mieux vaut utiliser des préservatifs lors des deux premiers jours de prise.

La pilule combinée : attention si vous allaitez

Mieux vaut l’éviter si vous avez choisi d’allaiter bébé, car l’œstrogène qu’elle contient passe dans le lait et diminue sa production. Inconvénient, les 7 jours d’arrêt qui favorisent les oublis.

L’avis du Dr M. Winkler

En raison d’un risque d’accident vasculaire, elle est à proscrire après 35 ans, en cas de tabagisme depuis 15 ans, d’antécédents personnels ou familiaux de maladies vasculaires (embolie, phlébite ou thrombose), de surcharge pondérale, d’état migraineux récidivant, d’hypertension ou de diabète (sauf gestationnel).

A savoir, les risques de grossesse sont particulièrement importants en cas d’oubli des premiers ou des derniers comprimés. Les risques thromboemboliques sont accentués avec l’utilisation d’une pilule de troisième génération, mieux vaut rester sur une seconde génération sauf cas particulier. Et cela d’autant plus si vous fumez et/ou voyagez en avion.

Quand ?

Dès le 21e jour qui suit l’accouchement.

Le stérilet, sans problème pour l’allaitement

Compatible avec l’allaitement et présentant peu de contre-indications, ce type de contraceptif peut être posé à toutes les femmes, même celles qui n’ont jamais eu d’enfant ou celles qui n’en ont qu’un. La seule exception, ce sont les femmes qui ont tendance à multiplier les infections gynécologiques. Une fois inséré, le DIU en cuivre peut être porté dix ans ou cinq ans s’il s’agit d’un DIU hormonal (déconseillé en cas d’obésité).

L’avis du Dr M. Winkler

« Si les modèles en cuivre sont efficaces dès la pose, il faut attendre quelques jours pour le DIU hormonal et utiliser des préservatifs en attendant. »

Quand ?

4 semaines après un accouchement par voie basse ; en cas de césarienne, certains gynécologues préfèrent attendre six mois et prescrire en attendant la pilule progestative ou combinée.

L’implant, quelques contre-indications hors allaitement

Un des contraceptifs compatible avec l’allaitement. Il s’agit d’un bâtonnet (4 cm de long, 2 mm de diamètre) baptisé Implanon que l’on insère sous la peau, au-dessus du coude. Son efficacité est évaluée à plus de 98 %. Il diffuse en continu durant trois ans un progestatif pour bloquer l’ovulation.

L’avis du Dr M. Winkler

« L’implant atténue le syndrome prémenstruel mais peut provoquer des saignements répétés les premiers mois ou une absence de règles, des maux de tête, des douleurs aux seins, une chute de cheveux, des troubles de l’humeur. En cas d’acné importante, de diminution de la libido pendant la grossesse ou sous pilule, de prise de poids importante durant leur grossesse (+ de 23 kg) et de surcharge pondérale importante (+ de 90 kg), l’implant est contre-indiqué. »

Quand ?

Entre le 3ème et 25ème jour après l’accouchement

Le patch : contre-indiqué si on allaite

Ce timbre à coller soi-même sur la peau délivre les mêmes hormones qu’une pilule combinée (un œstrogène + un progestatif). Le taux d’efficacité est estimé de 97 à 99 % (comme pour la pilule combinée). Il faut penser à en changer au bout de 7 jours. Mais voilà il est incompatible avec l’allaitement.

L’avis du Dr M. Winkler

« Outre l’allaitement, il est aussi contre-indiqué dans les mêmes cas que la pilule combinée. Ses effets secondaires (saignements, allongement de durée des règles, douleurs des seins, nausées, maux de tête, irritations de la peau) peuvent être rédhibitoires. »

Quand ?

À partir du 21e jour qui suit l’accouchement.

Anneau vaginal : jamais en cas d’allaitement

Cet anneau en matière plastique contenant un œstrogène et un progestatif est à placer soi-même au fond du vagin et à porter sans interruption pendant quatre semaines. La dose d’hormones est plus faible qu’avec une pilule et leur passage direct dans le sang évite que le foie ne les dégrade et ne diminue ainsi leur efficacité. Contre-indiqué en cas d’allaitement et dans les mêmes conditions que la pilule combinée.

L’avis du Dr M. Winkler

« Ces contraceptifs peuvent être assez déroutant à utiliser au début, mais les femmes qui les utilisent s’y font très bien. »

Quand ?

À partir du 21e jour après l’accouchement.

A savoir à propos des contraceptifs et des alliances interdites

Les alliances interdites entre contraceptifs et médicaments

  • Pilule progestative et implant : certains médicaments anti-tuberculeux, anti-épileptiques, anti-fongiques (efficacité réduite).
  • Pilule combinée : certains médicaments anti-tuberculeux, anti-épileptiques, anti-fongiques, anti-ulcéreux et psychostimulants (efficacité réduite) ; antimigraineux (risques d’accidents vasculaires graves).
  • Préservatif : les médicaments par voie vaginale ainsi que les lubrifiants gras sont déconseillés (risque de déchirures) et à remplacer par des lubrifiants aqueux ou des préservatifs en polyuréthane.
  • Spermicides : pas de traitements par voie vaginale et de douche avant leur mise en place et après le rapport. Après les rapports, utiliser le pain moussant Pharmatex.

 

Source :

Le site de Martin Winckler

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