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Neuf Mois pour les sages-femmes 9Love - L'Eshop GrossesseLes meilleures mutuelles grossesse

Les principales craintes liées à la grossesse dont vous pouvez vous libérer

  • Les malformations de naissance
  • La fausse couche
  • Trop de stress
  • La prématurité
  • La douleur durant l’accouchement
  • L'allaitement
  • Arriver à l'hôpital à temps
  • 5 choses dont vous devriez vous inquiéter
  • Contracter une infection
  • Prendre trop de poids
  • Ne pas faire assez d'exercice
  • L'utilisation de produits de nettoyage domestiques
  • Développement d'un diabète gestationnel

Si vous avez tendance à vous inquiéter, vous trouverez sur le web de quoi vous tenir en alerte, surtout au sujet de la grossesse. Même les futures mamans décontractées peuvent avoir des moments de doute. Ajoutez à cela la montée des hormones de grossesse, et vous obtenez une recette infaillible pour l’angoisse. Mais les risques liés à la grossesse sont généralement faibles, notamment pour les femmes en bonne santé, et ne justifient pas une inquiétude importante de la part des futures mamans. De plus, au lieu de vous inquiéter pour ce que vous ne pouvez pas contrôler, comme ce verre de vin que vous avez bu avant de savoir que vous étiez enceinte, concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler, comme le poids que vous prenez pendant la grossesse.

Voici dans les grandes lignes certaines craintes que vous risquez d’éprouver durant votre grossesse, ainsi que les questions auxquelles vous pourriez vouloir prêter plus d’attention.

1. Les malformations de naissance

Les anomalies congénitales sont des défauts de construction ou de fonction d’un organe, ou d’une région du corps, résultant d’une anomalie dans le développement de l’embryon ou du fœtus. En 2013-2015, selon l’Institut de Veille Sanitaire, le nombre de nouveau-nés porteurs d’anomalies congénitales en France, est estimé à 3,4 cas pour 100 naissances. Rassurez-vous donc, seulement 3% des nouveau-nés naissent avec une malformation. De plus, de nombreuses malformations congénitales, comme le pied bot, les orteils palmés et même certaines malformations cardiaques, sont mineures ou très faciles à traiter. Cependant, en France, la trisomie 21 est l’anomalie congénitale la plus fréquente.

Les chances d’avoir un bébé atteint d’une malformation congénitale peuvent être encore plus faibles si vous êtes en bonne santé et que vous avez une bonne hygiène de vie. Les facteurs de risque comprennent le diabète, l’épilepsie, le tabagisme, la consommation d’alcool et l’obésité, bien que la cause de 70 % de toutes les anomalies congénitales soit inconnue.

Ce qui est en votre pouvoir : Agissez comme si vous étiez enceinte dès que vous décidez de vouloir un enfant. Adoptez une alimentation saine et équilibrée, évitez les poissons contenant du mercure, arrêtez de boire de l’alcool, de fumer des cigarettes, ne mangez pas de viande insuffisamment cuite, ne changez pas la litière du chat… En bref, tout ce qu’on répète en boucle à la future maman.

2. La fausse couche

La fausse couche correspond à un arrêt spontané de la grossesse avant environ 5 mois. La réalité : Le risque de fausse couche est probablement plus faible que vous ne le pensez. Selon l’Assurance Maladie, la fausse couche touche 15% des grossesses en moyenne. Cependant, le risque augmente avec l’âge. À 42 ans, la moitié des grossesses peuvent se terminer de cette manière. Mais un grand nombre de grossesses sont perdues si tôt, que la femme ne se rend même pas compte qu’elle a conçu.

Ce que vous pouvez faire : Rappelez-vous que la plupart des fausses couches sont dues à des anomalies chromosomiques qui ne peuvent être évitées. Les recherches ne montrent pas que l’exercice, les rapports sexuels ou même le port de charges lourdes peuvent provoquer une fausse couche. Une mise en garde toutefois concernant le mode de vie : le fait de boire deux tasses de café ou plus par jour, peut augmenter le risque, tout comme le fait de contracter certaines infections.

3. Trop de stress

La réalité : Les facteurs de stress du quotidien, comme le fait de devoir travailler tard, d’être coincée dans les embouteillages ou de se disputer avec son mari, ne sont pas susceptibles de poser un risque pour votre grossesse ou votre bébé. Mais une anxiété permanente, ou une dépression, peut augmenter le risque d’accouchement prématuré, ou d’un enfant présentant des troubles du comportement à long terme. Le stress est problématique quand il devient récurrent.

Ce que vous pouvez mettre en place : En cas de stress ou de dépression persistants, consultez un psychologue qui vous aidera à trouver des techniques afin de vous apaiser. Il peut également vous enseigner des exercices de relaxation ou de visualisation pour réduire votre taux d’hormones de stress. Vous pouvez même utiliser les exercices de respiration enseignés dans les cours d’accouchement.

4. La prématurité

En France, la prématurité augmente. Selon l’Inserm, elle est passée de 5,9% en 1995, à 7,4% en 2010. 50% des naissances prématurées sont spontanées, dues à des contractions précoces dont la cause est rarement identifiée. L’hypertension maternelle sévère, représente environ 20% des motifs d’accouchement avant 32 semaines de grossesse. Un tiers des enfants prématurés sont aussi issus de grossesses multiples.

Ce qui est en votre pouvoir : L’obésité, l’hypertension artérielle et le diabète sont des facteurs de risque de prématurité. Essayez donc de maintenir un IMC normal, et assurez-vous que votre glycémie et votre tension artérielle soient normales. Évitez le tabagisme, l’alcool et les drogues récréatives. Assurez-vous d’avoir reçu tous les vaccins nécessaires et de faire traiter rapidement toute infection, même mineure, car elles sont une cause de naissance prématurée.

5. La douleur durant l’accouchement

Ça serait vous mentir que de vous dire que le travail n’est pas douloureux, la plupart des femmes lui attribuent une note de 7 ou 8 sur 10 sur l’échelle de la douleur. Mais vous avez des options pour atténuer votre douleur. Si vous voulez éviter les médicaments, il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour la réduire, ainsi que l’anxiété qui l’entoure, comme travailler dans un bain, changer souvent de position pendant le travail, et pratiquer des techniques de relaxation comme la visualisation. Si vous vous inquiétez des risques, sachez que les péridurales d’aujourd’hui sont sûres et adaptées aux besoins des mères.

Tout d’abord, renseignez-vous sur toutes les options de soulagement de la douleur, leurs risques et leurs avantages. Si vous essayez d’éviter de prendre des médicaments, vous pouvez avoir une doula avec vous, qui est là exprès pour vous accompagner dans cette épreuve. Inscrivez-vous rapidement à un cours d’accouchement, ou apprenez plusieurs techniques efficaces pour gérer la douleur comme l’auto-hypnose, les changements de position pendant le travail, l’application d’un pack thermique, des exercices de visualisation, différentes méthodes de respiration, etc. Ayez également un plan de naissance, mais ne prenez pas de décisions absolues à l’avance.

6. L’allaitement

La vérité, c’est que la plupart des femmes peuvent réussir à allaiter, à condition d’être patientes, d’avoir des attentes réalistes et d’être soutenues. La plupart des femmes pensent qu’elles vont tout de suite s’entendre avec leur bébé et qu’elles l’allaiteront sans effort. Si ce n’est pas le cas, beaucoup de nouvelles mamans pensent qu’elles ont un problème. Si allaiter ne fait pas partie de vos projets, pas de soucis non plus, pas besoin de culpabiliser parce que votre tante vous a dit que c’était la meilleure chose au monde à faire.

Ce que vous pouvez faire pour réussir à allaiter : Prévoyez un conseiller en lactation ou une doula pour vous donner des conseils d’expert si vous en avez besoin. Envisagez également de participer à un groupe de soutien à l’allaitement. Les douleurs aux mamelons sont l’une des raisons les plus courantes pour lesquelles les femmes abandonnent l’allaitement, mais elles peuvent être évitées grâce à une bonne technique de prise du sein. Si vous ressentez ne serait-ce qu’une légère douleur pendant l’allaitement, demandez immédiatement de l’aide. Une autre préoccupation des nouvelles mamans est que le bébé ne boit pas assez de lait, mais vos attentes sont peut-être trop élevées. Les nouveau-nés ne boivent que très peur au tout début, car vous produirez du colostrum, le « pré-lait » riche en calories et en nutriments, avant la montée de lait au quatrième jour. Enfin, essayez de vous entourer de personnes qui seront positives et vous soutiendront dans vos efforts d’allaitement.

7. Arriver à l’hôpital à temps

Vérification de la réalité : Bien qu’une femme qui accouche dans un taxi ou sur le sol de la salle de bain fasse toujours la une des journaux, dans la réalité, c’est rare. En plus, s’il s’agit de votre premier bébé, vous devriez avoir beaucoup de temps devant vous.

La plupart des femmes n’ont pas à s’inquiéter à ce sujet si elles suivent les directives de leur médecin. Si vous avez eu un travail très rapide auparavant ou si vous habitez loin d’un hôpital, vous devriez consulter votre médecin ou votre sage-femme le plus tôt possible.

5 choses dont vous devriez vous inquiéter

1. Contracter une infection
Les infections peuvent être plus graves pendant la grossesse et entraîner des complications telles qu’une naissance prématurée. Même une banale infection urinaire peut entraîner une dangereuse infection rénale et un accouchement prématuré pendant la grossesse. Consultez immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes d’infection, comme de la fièvre, une inflammation ou des douleurs.

2. Prendre trop de poids
Selon le CHU de Toulouse, les recommandations de prise de poids pendant la grossesse dépendent de la corpulence de la femme avant son d’être tombé enceinte. Les prises de poids recommandées se font alors selon l’IMC, l’indice de masse corporelle. Si vous étiez en situation d’obésité avant votre grossesse, il est recommandé de prendre entre 5 et 9 kg, en surpoids entre 7 et 11 kg, en normalité entre 11 kg et 16 kg, et en insuffisance pondérale entre 13 et 18 kg. La prise de poids excessive pendant la grossesse est 1 des facteurs de risque d’apparition du surpoids chez l’enfant, alors continuez à adopter une alimentation saine. Manger pour deux durant la grossesse est une idée reçue. Il ne faut pas manger pour deux mais plutôt manger deux fois mieux. L’alimentation doit être la plus variée possible, pour couvrir les besoins nutritionnels, et débuter l’apprentissage du goût chez le futur enfant.


3. Ne pas faire assez d’exercice
Selon le CHU de Lyon, seules 25 % des femmes enceintes font les 30 minutes de marche recommandées par jour, hors contre-indications médicales. Or la sédentarité en cours de grossesse favorise la prise de poids et majore le risque de diabète gestationnel. Si vous ne faites pas encore d’exercice, commencez par de courtes promenades tranquilles, puis augmentez progressivement votre vitesse et votre temps de marche.

4. L’utilisation de produits de nettoyage domestiques
Essayez d’éviter l’eau de Javel et d’autres produits chimiques puissants, ou utilisez-les uniquement dans des zones bien ventilées. Il en va de même pour les projets d’amélioration de la maison, comme la peinture ou la rénovation. Trouvez des solutions non toxiques chaque fois que possible, et renoncez aux désodorisants, aux pesticides et aux produits chimiques pour la pelouse. Optez pour des produits bruts et naturels. Pas besoin de produits transformés et chimiques pour nettoyer efficacement. Trois indispensables à avoir dans votre maison : le vinaigre blanc, le savon noir et le bicarbonate de soude. En plus de ça, vous ferez des économies et vous prendrez soin de la planète.

5. Développement d’un diabète gestationnel
Selon l’enquête nationale périnatale de 2021, la fréquence du diabète gestationnel a augmenté, passant de 10,8 % en 2016 à 16,4 % en 2021. Cette augmentation est en partie liée à une meilleure détection, mais aussi à la présence plus fréquente chez les mères à facteurs de risque (âge, surpoids, etc.) Le diabète gestationnel peut augmenter le risque de complications graves pendant la grossesse. Faites régulièrement de l’exercice et surveillez votre consommation de sucre.

Sources : 

Santé Publique France

L’Assurance Maladie 

L’Inserm

CHU de Toulouse

CHU de Lyon 

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