
Il y avait une chance sur six millions que cela arrive. Judit Agota Minda a accouché de triplés. Un fait rare et totalement insolite lorsqu’on sait qu’elle-même est un triplé. L’institutrice norvégienne ne s’attendait pas à ça, elle qui voulait qu’un seul enfant.
L’échographie lui fait d’abord un choc. Mais séduite par l’idée que ses enfants ait la même relation qu’elle et ses sœurs, elle accepte. Le docteur lui propose pourtant une réduction fœtale pour supprimer le bébé le plus faible et éviter les risques dûs à sa tachycardie.
Ainsi, le 29 janvier Judit accouche par césarienne de ses trois enfants. Mais peu à peu l’institutrice commence à tomber en dépression. En effet, le manque de sommeil accompagné de la prise en charge des triplés n’est pas évident.
Un état que Judit partage de manière très honnête sur Instagram. « Nous sommes passés par une dure période. Quelque chose m’a mis à terre mentalement. Certains jours, je ne pouvais pas me lever et d’autres je ne pouvais pas porter mes enfants tant je me sentais si mal. A un moment, je pensais même que ma famille ne voulait pas de moi et que si je disparaissais, tout irait mieux pour mes proches. »
Pourtant, elle et son fiancé l’affirment, ils n’auraient rien changé et si c’était à refaire, ils le referaient. « Quand ils sont nés et qu’ils se sont mis sur ma poitrine la première fois, j’ai pleuré des larmes de joie ».
Depuis ce post Instagram, Judit se confie tous les jours à plus de 30 000 personnes sur les choses qu’elle vit.
Elle explique être devenu beaucoup plus responsable avec la naissance de ses enfants et réussit maintenant à mieux s’organiser.
En France, le baby-blues touche environ plus de 7% de femmes sur les trois mois suivant la naissance.