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Médecine : la simulation pour une meilleure formation ?

Fin octobre, Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, avait annoncé vouloir développer les centres de simulation dans tous les CHU, d’ici 2017. Ce mode d’apprentissage pourrait ainsi aider à former des étudiants ou alors améliorer les compétences des professionnels de santé, médecins, sages-femmes, infirmiers, auxiliaires de puériculture, etc. Si la ministre veut développer cette méthode d’apprentissage, c’est suite aux polémiques indignées qui ont entouré en 2015 les touchers vaginaux réalisés par des étudiants en médecine sur des patientes endormies.

Au centre de simulation en santé iLumens de l’université Paris-Descartes, à Paris, Guillaume Escouboué, responsable technique, analyse Noëlle, un mannequin future maman, capable d’accoucher jusqu’à cinq ou dix fois dans une seule journée. Il s’amuse : « La pauvre, il lui arrive toujours des catastrophes… » A chacun de ses accouchements, Noëlle a soit une hémorragie, soit son bébé est bloqué au niveau du bassin et elle peut avoir besoin d’une césarienne en urgence, voire faire un arrêt cardiaque. 

Une avancée dans le monde de la médecine

Le principe de ces simulations sur mannequins est de pouvoir s’entraîner « pour de faux » avant de soigner de véritables patients. Le professeur Jean-Claude Granry, du CHU d’Angers et président de la Société francophone de simulation en santé,  explique, dans les colonnes du journal La Croix : « Un interne qui aura fait une ponction lombaire ou une péridurale dix ou vingt fois sur un mannequin sera bien plus à l’aise quand il devra passer à l’acte sur une vraie personne ». Et au médecin Antonia Blanié d’ajouter : « C’est une évolution majeure. Avant, on apprenait la médecine dans les livres et ensuite, on passait directement au lit du malade. Désormais, on a cette étape intermédiaire qui permet d’aller plus loin que les cours théoriques. » Pour sa part, le professeur Tesnière a tenu à rassurer les patients potentiels que nous sommes sur le site La Croix : « La simulation ne remplacera jamais l’apprentissage au lit du malade. » Mais évitera donc le parcours initiatique du débutant sur des patientes endormies qui avait scandalisé l’opinion l’an dernier.

Communiquer pour mieux travailler

L’objectif de ces centres de simulation, c’est aussi de développer de nouvelles compétences « non techniques » précise le médecin Bruno Bally. Pour le professeur Tesnière, c’est aussi un bon moyen d’apprendre à travailler en équipe. A ce sujet, elle a d’ailleurs déclaré : « On peut recréer des scénarios pour voir comment différents professionnels vont arriver à travailler et communiquer ensemble sur une situation donnée […] ».

Cette formation en situation de simulation va donc permettre  d’assurer à plusieurs niveaux la sécurité des patients grâce à une meilleure formation des professionnels de santé en amont de la vie réelle.

 

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