Florence, maman d’Antoine 5 ans et Hippolyte, 2 ans.
Ma plus belle échographie a été incontestablement, la première : celle où j’ai vu mon bébé pour la première fois.
J’arrivais aux urgences de la maternité car je vomissais non-stop depuis quelques heures et j’avais aussi des saignements. Je suis arrivée en pleurs, persuadée de faire une fausse couche. J’étais accompagnée de mon conjoint qui était très inquiet et ne savait plus quoi faire.
Le gynéco de garde est venu à 4 h du matin. Il m’a fait une échographie, ma première. Et là il m’a dit que tout allait bien, que je ne faisais pas de fausse-couche. Les vomissements étaient liés à la grossesse. Ce qui était bizarre, c’est que je n’avais jamais vomi ni avant ce jour là, ni après. Les saignements eux, étaient provoqués par une irritation du col de l’utérus due à mon surmenage.
Il m’a montré un petit point, une petite boule avec quelque chose qui pulsait. C’était le coeur. J’ai pensé « cette fois ça-y-est, j’ai la vie en moi ! ». Et d’un coup, le médecin a mis le son. Mes larmes ont coulé dès que j’ai entendu les battements du petit coeur de mon bébé. J’étais enceinte de 5 semaines. C’était comme si le temps s’était arrêté, plus rien n’avait d’importance. Seule cette petite boule qui pulsait existait. Oubliées les angoisses des dernières heures ! Mon compagnon a aussi été très soulagé de savoir que tout allait bien.
Ce fut un moment unique. 5 ans après, ce souvenir est toujours aussi émouvant !
Un moment unique
J’ai toujours attendu les échographies avec beaucoup d’impatience. Malgré l’aspect médical, j’ai toujours eu l’impression d’avoir rendez-vous avec mon bébé. Le voir et le sentir bouger en même temps, c’est formidable ! A chaque fois, le temps s’arrêtait dans ma tête. Je fixais l’écran de contrôle avec une grande intensité, je voulais tout voir, tout comprendre, ne rien manquer. Je buvais les paroles du gynéco. Et quand il disait « le coeur ça va », je me disais « ouf, le coeur ça va ». Ensuite il disait « les reins ça va ». Moi je me disais « ça aussi ça va ». Et jusqu’à ce qu’on ait fait le tour de tous les organes. J’avais toujours besoin de repartir avec la phrase classique mais si importante « tout va bien, le bébé va bien ». Chaque écho était un grand soulagement. J’ai vécu cela pour toutes les échos, pour mon premier comme pour mon deuxième enfant.
L’anecdote qui marque :
Quand au tout début du 9ème mois de grossesse de mon second enfant, le gynéco me dit « votre enfant s’est retourné, il a maintenant la tête en bas ».
Ensuite il ajoute « il fait 3,600 kg ». Et là, je lui demande « à terme ? ». Il répond : « non aujourd’hui ». Je me suis sentie livide… j’avais déjà une telle trouille d’accoucher par voies basses (le premier était né en césarienne parce qu’il était en siège), mais en plus d’un gros bébé ça me terrifiait. Il restait 4 semaines de grossesse en théorie. Là il m’a rassuré en me disant qu’on allait me faire une radio du bassin. Finalement, Hippolyte est né quand même par césarienne parce que mon liquide amniotique était abîmé à cause du diabète gestationnel.
Le conseil de florence :
Les échographies sont un des meilleurs moments de la grossesse. C’est un soulagement de ressortir du cabinet du gynéco avec des images en tête, et en sachant surtout que le bébé va bien, se développe normalement.
Un conseil : coupez le portable, ne pensez plus à vos soucis, et demandez quelques photos à garder précieusement. J’ai conservé comme des trésors les photos d’échographies avec les photos de naissance de mes garçons.
