Bonjour à toutes !
Je voulais apporter mon témoignage pour vous dire que toutes les grossesses sont différentes et que quoiqu’il arrive, il faut toujours garder espoir.
En effet depuis le début, rien ne s’est passé comme je m’y attendais. J’ai arrêté la pilule fin juillet en me disant qu’après 16 ans de pilule, j’attendrai au moins un an. Fin novembre, je fais un test qui se révèle être positif. Je n’avais plus mes règles depuis mi-octobre, mais en revanche j’avais des crampes et des douleurs insupportables aux ovaires, ce qui m’a conduite aux urgences pour différents examens (peur d’une grossesse extra utérine). Pendant 15 jours et toutes les 48h, je suis à l’hôpital pour suivre le taux hormonal et trouver l’embryon par écho. Malheureusement rien. Je me sentais si impuissante et surtout les médecins n’avaient aucune explication à me fournir.
Nous avons vécu dans l’angoisse, quand mi-décembre, l’oeuf est apparu sur l’écho. Le bonheur ! Cela dit, il nous restait cette angoisse qui s’est envolée à la première et vraie échographie fin janvier. Depuis ce jour et jusqu’à début avril, la grossesse est idyllique : pas de nausées, pas de fatigue. J’étais épanouie, bref un vrai bonheur, j’en avais presque oublié que je n’étais plus seule et je n’ai rien changé à mes habitudes et à ma vie trépidante dû à mon métier de formatrice sur toute la France (beaucoup de voitures, souvent debout, matériels à porter et à installer).
Du coup, mon corps et ma petite m’ont vite rappelée à l’ordre… Le 15 avril, j’allais à une visite normale chez mon gynéco et je ne suis pas ressortie. J’étais à ma 25e semaine et il a fallu m’hospitaliser parce que mon col correspondait à 35 semaines… Un coup dur pour le moral et beaucoup de culpabilité. Cela dit et je le répète, nous sommes toutes différentes et les causes peuvent être diverses.
Après 10 jours sous perfusions de Loxen ; stoppées les contractions. J’ai eu deux piqûres afin de développer les poumons du bébé ; j’ai échappé à l’hôpital niveau 3 (grands prématurés) pour rentrer chez moi. Mais bien sûr, repos total forcé. Au début, étant très active, je pensais que jamais je n’y arriverais. C’était la déprime totale et pour une fois, j’ai pensé à elle : il était trop tôt. J’ai continué mon traitement par voie orale à la maison (2 Loxen par jour et 6 Spasfon) et surtout beaucoup de repos. Aujourd’hui, je suis à ma 35ème semaine. Elle pèse 2kg200, j’ai vu le gynéco la semaine dernière. J’arrêterai mon traitement le 8 juillet (2007). Jusqu’à présent, peu de contractions (du moins environ 6/jour) ce qui est raisonnable. J’ai perdu le bouchon muqueux le 30/06 et voilà, j’attends : le pire est passé.
L’accouchement est théoriquement prévu pour le 11/08/07, mais je sais qu’elle arrivera avant. Tout ça pour vous dire qu’il ne faut jamais perdre espoir ni écouter ceux qui donnent trop de conseils. J’espère que ce témoignage servira à d’autres personnes, car moi-même, j’étais un peu perdue et ne savais plus quoi penser. Même si le pire est passé, je ne sais pas ce qui m’attend le jour J. Cela dit, après ces mois mouvementés, je serais heureuse de pouvoir ressortir et surtout de l’avoir près de moi. Je l’aime déjà tellement.
