L’insémination artificielle est une des plus anciennes techniques médicales employées dans le cadre de la procréation médicalement assistée. Deux types d’insémination sont possibles : l’IAD (insémination artificielle avec sperme d’un donneur) et l’IAC (insémination artificielle avec sperme du conjoint)
Insémination artificielle avec sperme du conjoint ou avec sperme d’un donneur
L’insémination intra-cervicale et l’insémination intra-utérine sont couramment employées bien que la seconde soit aujourd’hui de plus en plus privilégiée. Elles sont préconisées en cas d’éjaculation anormale, d’anomalie du volume du sperme, d’insuffisance du nombre de spermatozoïdes ou encore d’anomalie morphologique du sperme. Ces traitements sont pratiqués avec le sperme du conjoint mais en cas de maladie génétique ou de maladie infectieuse, l’insémination peut se pratiquer avec le sperme d’un donneur.
Déroulement d’une insémination artificielle
L‘insémination artificielle a lieu habituellement le jour du nadir, c’est à dire le jour où la température de la femme est la plus basse sur la courbe de température mensuelle. Ce jour est la veille de l’ovulation . Dans le cas des inséminations intra-cervicales, le sperme est déposé directement dans le vagin. Pour les inséminations intra-utérines, le dépôt de sperme s’effectue à l’intérieur de l’utérus en dépassant le col.
Après l’insémination artificielle ?
Pour savoir si l’insémination artificielle a été un succès, un simple test de grossesse suffit à condition qu’il soit pratiqué à partir du quinzième jour de l’insémination. Si l’insémination n’a pas fonctionné, les règles apparaissent en moyenne 15 jours après.
Selon la loi française, seulement 6 inséminations sont autorisées. Ces essais ne sont pas recommandés un mois sur l’autre. Les chances de succès se situent entre 10 et 15% par cycle. L’insémination artificielle présente un risque de grossesses gémellaires (environ 20%) du fait de la stimulation de l’ovulation.