Rééquilibrage budgétaire oblige, le gouvernement s’attaque aux prestations familiales. Le ministère des Affaires Sociales a revu un à un les versements fait aux familles françaises et les a corrigés, à la hausse… comme à la baisse. Du coup, que va-t-il désormais se passer, et surtout qu’est-ce qui va changer ?
Les plus de la nouvelle réforme
– Première bonne nouvelle : Le complément familial est revu à la hausse. Vous devez le toucher si vous avez 3 enfants et des revenus modestes. Il passera de 167,34 euros par mois à 185,20 euros.
– Si vous êtes seul à élever bébé et que vous percevez l’allocation de soutien familial, souriez ! Elle va également augmenter. De 90,40 euros aujourd’hui, elle atteindra les 95,52 euros dans les prochains mois. De plus, d’ici 2017, le gouvernement promet une augmentation de 25%
– Bonne nouvelle également pour l’allocation de rentrée scolaire. Cette aide financière précieuse qui vous permet de remplir le cartable de loulou va grimper de 360,47 euros à 362,63 euros pour la tranche des 6-10 ans et de 380,36 euros à 382,64 euros pour les 11-14 ans. Bon, deux euros en plus ça ne vous semble peut-être pas grand chose, mais toute augmentation est bonne à prendre…
Les budgets qui diminuent
– Quant aux allocations de base de la Paje (« Prestation d’accueil du jeune enfant », réservée aux parents de bébé de moins de 3 ans), vous serez sûrement moins ravis. A partir de maintenant, vos revenus détermineront la somme que vous recevrez. Pour les ménages les plus aisés, l’aide descend à 92,31 euros, elle est donc divisée par deux. Les autres ménages quant à eux continueront à percevoir 184,62 euros.
– Changement aussi pour le quotient familial. Le but du quotient familial est de recalculer, avec avantage, l’impôt d’un foyer avec enfants à charge. Si les exonérations pouvaient grimper jusqu’à 2000 euros par enfants, avec cette réforme, elles sont plafonnées à 1500 euros.