Est-il réellement possible de faire pencher la balance sur le sexe de bébé ?

On se pose souvent la question : mais est-il vraiment possible d’influencer le sexe de son bébé lors de la conception ? De nos jours, la réponse reste encore floue. Les avis divergent, les études scientifiques se complètent ou prouvent encore le contraire… Rien n’est réellement établi mais certaines suppositions laissent planer le doute. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que plusieurs recherches méritent que l’on s’y arrête quelques instants.

Excepté lors de grossesses multiples, le choix ne peut pas être calculé ?

Pour certains scientifiques, il est totalement impensable de pouvoir influer sur le sexe de son bébé. C’est notamment ce que pense le Dr Jacques Kadoch, directeur de la Clinique de procréation assistée du CHUM, qui, dans un article de naitreetgrandir.com, s’est confié sur la question : « Pour la petite anecdote, je n’ai que des filles. Si je connaissais une recette, je l’aurais appliquée! ». Pour lui, rien ne peut déterminer à l’avance ce qui peut faire qu’un garçon ou qu’une fille a plus de chances de voir le jour. Peu importe la position sexuelle pendant la conception et peu importe l’alimentation des futurs parents.

Néanmoins, il reconnaît que lorsqu’une famille dont les enfants sont du même sexe et qu’elle désire un enfant du sexe opposé, la démarche reste plus difficile : « Il est vrai que lorsque l’on a deux fois le même sexe, cela augmente les chances d’en avoir un troisième ». Donc selon lui, il n’y aurait pas de méthodes pour choisir le sexe de son enfant (lors de la conception) mais il reconnaît une influence chromosomique si les grossesses sont multiples et de même sexe.

Des chromosomes aux caractéristiques différentes ?

Au départ, l’ovule de la mère porteur du chromosome X fusionne avec les spermatozoïdes du père portant eux soit un chromosome X soit un chromosome Y. S’il l’alliance des deux créé un embryon XX, le bébé sera une fille. À l’inverse, si la fusion permet d’obtenir un embryon XY, le bébé sera un garçon. À partir de là, des scientifiques ont voulu montrer que plus une relation sexuelle avait lieu très tôt après l’ovulation, plus cela augmentait les chances de concevoir un garçon. Et pour cause : le chromosome X contenu dans les spermatozoïdes du futur papa contiendrait certaines caractéristiques différentes par rapport au chromosome Y qui favoriserait cette fécondation lorsqu’elle suit l’ovulation.

Néanmoins, les nouveaux travaux de Shettles rendent encore plus flou le tableau. Pour lui, les chromosomes Y présents dans les spermatozoïdes de l’homme « nageraient » plus vite que les chromosomes X. Néanmoins, ces derniers seraient plus résistants sachant qu’en moyenne les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à 5 jours dans l’utérus d’une femme. Comme le confirme le Dr Kadoch : « Plus on attendrait alors dans le cycle, plus la coque de l’ovule deviendrait épaisse et elle serait ainsi plus perméable aux spermatozoïdes X ».

Ainsi, si la relation sexuelle a lieu jusqu’à 5 jours après l’ovulation, les chromosomes Y risquent de mourir et donc les chances de féconder un embryon femelle seraient plus grandes. À l’inverse, si la relation sexuelle intervient le jour même de l’ovulation ou très peu de temps après, les chances d’avoir un garçon sont plus importantes. Néanmoins, aucune statistique scientifique n’a été établie jusqu’à ce jour à propos de cette hypothèse.

Comment expliquer ces phénomènes ?

Même si de nombreuses théories dans les années 95 ont montré que la période de relation sexuelle n’influait pas sur le sexe du bébé, certaines pistes ont été proposées depuis. En 2009, une étude a montré que les hommes posséderaient un gène favorisant la production de spermatozoïdes avec un chromosome Y (et donc plus de chances de concevoir un garçon). De plus, une étude révélée en 2015 a montré que certaines femmes ayant des caractéristiques spécifiques auraient moins de probabilités d’avoir un garçon. Ainsi, les prédispositions de l’homme comme de la femme rentreraient en jeu, même s’il n’est pas question ici de la période de conception par rapport à l’ovulation.

De plus, selon une étude de l’université de New York publiée en 2011, le stress présent pendant la grossesse pourrait influencer le sexe du bébé. Ainsi, les femmes stressées auraient plus de chances d’avoir une fille qu’un garçon s’il y a présence de cortisol, l’hormone du stress. Cette dernière permettrait moins à l’embryon XY de se coller à la paroi de l’utérus.

Autre piste, le calendrier lunaire… Un peu recette de marabout, il faut bien le reconnaître, mais il semblerait que cette méthode qui vient de la nuit des temps fonctionne, selon un certain nombre de témoignages et le succès du livre de Roberte de Crèvecoeur, Comment choisir le sexe de son enfant (éd. Delville)… Envie d’essayer ?


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