Il y a des étapes dans la vie que tout parent redoute, et l’entrée à la crèche en fait partie. Dans cette épreuve, qui nous fait réaliser que notre petit loulou grandit bien trop vite, Cindy Fox, directrice d’une crèche à Linton en Angleterre a souhaité accompagner les parents. Pour cela, elle leur envoyait une photo via l’application Snapchat (seul l’utilisateur peut choisir à qui il envoie la photo, qui disparaît ensuite après avoir été vue) afin de leur assurer que tout allait bien. Les parents étaient apaisés et tout allait pour le mieux. Vraiment ? Non, car ce geste, l’Office des normes de l’Éducation, des compétences et des services à l’enfance l’a condamné.
Et pourtant, l’envoi de ces photos avaient été autorisé par les parents eux-mêmes. Mais même avec ça, l’Osted ne le conçoit pas et estime que la gérante de la crèche Cherubs a fait preuve d’un « manque de compréhension des risques que ces photos représentent pour les enfants ». Cindy Fox a alors répondu qu’il « aurait été suffisant de la part d’Ofsted de simplement nous dire d’arrêter de prendre les photos plutôt que de ruiner notre réputation et de mettre en péril notre futur. » Car d’après elle, suite à cet incident, les portes de cette crèche risquent de fermer, car l’établissement, qualifié d’inadéquat, ne pourra plus recevoir de subventions par les autorités locales.
Une pétition pour sauver la crèche
Les parents veulent garder la crèche, tout comme Cindy Fox. Voilà pourquoi, Chantelle Bourne, 37 ans et mère de deux petites puces qui fréquentent Cherubs, s’est mobilisée. Elle s’est tout d’abord insurgée face à la raison de l’incident, expliquant qu’elle faisait partie de ces parents à qui Cindy Fox envoyait une photo : « Mes deux filles ont vécu la séparation avec beaucoup d’angoisse, donc j’étais très stressée, je me demandais : est-ce que ça va aller pour elles ou pas ? » Juste avant de recevoir la photo, et d’être heureuse de voir que ses petits bouts allaient pour le mieux. Pour elle, ces photos sont « envoyées directement aux parents, donc à quel moment l’enfant est-il mis en danger ? C’est scandaleux ! ».
Une pétition a alors été lancée afin de sauver la crèche et compterait déjà, pas moins de 770 signatures…