Grande cause nationale 2012 en France, l’autisme est sous le feu des projecteurs depuis quelques mois. Une nouvelle communication scientifique, qui établit un lien encore inédit entre gènes et interactions environnementales, nous éclaire sur un moyen simple de prévenir cette pathologie : la supplémentation vitaminique !
L’acide folique, autrement dit la vitamine B9, est particulièrement recommandé pendant le trimestre qui précède la conception et en début de grossesse afin de prévenir jusqu’à 70% des anomalies du tube neural au cours du premier mois de gestation.
En effet, un défaut de fermeture du tube neural au 28e jour, causée par une carence en acide folique, peut provoquer un spina bifida, pathologie lourdement handicapante. Tout au long de la grossesse, on sait aussi que l’apport de vitamine B9 permet de prévenir certaines malformations, telles les fentes palatines par exemple.
Mais, récemment, une publication de la revue scientifique Epidemiology,
a précisé un nouveau pôle d’action de l’acide folique :
la prévention du risque d’autisme.
Selon les études menées auprès de femmes enceintes ayant pris une supplémentation vitaminique et d’autres ne l’ayant pas prise, les futures mamans qui ne prendraient pas de vitamine B9 dès le début de la grossesse auraient deux fois plus de risque d’avoir des enfants atteints d’autisme et ce risque peut être multiplié par sept lorsqu’il est associé à un risque génétique élevé, selon les travaux publiés par le Pr Rebecca J. Schmidt, du Département de santé publique de l’École de médecine de l’Université de Californie !
Une raison de plus de ne pas zapper la supplémentation en folates durant le trimestre précédant l’arrêt de la contraception et pendant toute la grossesse.