Le don d’ovocyte ne se fait pas aussi facilement qu’un don du sang ! Il entraîne des démarches qui prennent du temps et mobilisent à la fois physiquement et psychologiquement. Une loi votée en juillet 2011 permet de bénéficier d’une autorisation d’absence.
Les conditions du don
Pour donner ses ovocytes (ou ovule), il faut être majeure, être âgée de moins de 37 ans et en bonne santé. Le don est anonyme : vous ne connaitrez pas le nom du couple receveur. Le prélèvement d’ovocyte permettra à des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant de concrétiser une fécondation in vitro. Ce don est encore trop rare.
Comment ça se passe ?
Le don s’effectue en deux temps : l’étape de préparation englobe une consultation d’information, la signature du consentement et un bilan de santé préalable. Cette phase est complétée par un entretien avec un psychologue ou un psychiatre. La seconde étape se divise en une stimulation de l’ovulation par le biais d’injections (pendant environ 10 jours). Il faut alors prévoir 3 à 4 prises de sang et des échographies, qui permettent de dater la maturation des ovocytes. Le prélèvement par voie vaginale nécessite une intervention sous analgésie ou anesthésie et entraine une hospitalisation d’une journée.
Que dit la loi ?
Les salariées qui font un don d’ovocytes sont légalement autorisées à s’absenter de leur lieu de travail pour effectuer des examens et se soumettre aux interventions nécessaires. L’employeur ne peut pas opposer de refus. Il est en plus contraint de maintenir la rémunération et de considérer ses absences à du travail effectif qui entre en compte dans la durée des congés payés et des droits légaux d’ancienneté.
http://www.dondovocytes.fr
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