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Neuf Mois pour les sages-femmes 9Love - L'Eshop GrossesseLes meilleures mutuelles grossesse

Après PMA, je porte 4 embryons : je les garde ou pas ?

De plus en plus de couples font appel à l’aide médicale à la procréation en raison de soucis de fertilité. Parfois, il arrive que 3 voire 4 embryons soient produits et viables. Et là, on fait quoi ? On s’informe sur les poussettes quadruples ou on en envisage une réduction embryonnaire ? Pas simple, le choix ! Ah, les commentaires vont bon train quand vous annoncez à la famille et aux amis que ce n’est pas un, ni deux, mais trois voire quatre embryons qui « ont pris ». C’est rare qu’on vous tape dans le dos, dans ce cas ! Mais au-delà de la réprobation sociale, il faut s’interroger sur le bien-fondé de poursuivre une grossesse plus que multiple.

 

Les soucis de santé

Déjà, une grossesse de jumeaux, c’est une grossesse dite « à risques ». Alors une grossesse triple voire quadruple, ouh la…. Les complications ne sont pas un vain mot, qu’il s’agisse de complications materno-fœtales ou néonatales. L’alitement sera souvent nécessaire, l’hypertension inévitable le plus souvent et la naissance prématurée quasi certaine, avec un long séjour en néonatalogie et pas toujours dans le même service si la place manque au moment de la naissance. Parfois, en province, les bébés seront accueillis pendant quelques semaines dans des services distants de dizaines de kilomètres, ce qui ne facilite pas la tâche des parents pour entourer et s’occuper suffisamment de chaque bébé.

Les tensions familiales

Forcément, le couple en prend un coup : fatigue, manque de temps pour la vie personnelle, problème financiers car, non, les naissances multiples ne donnent pas droit à des subventions à la hauteur des dépenses et contrairement à ce que s’imaginent parfois les futurs parents, les marques ne sont pas toujours prêtes à jouer les mécènes. Qui plus est, il faut parfois changer de voiture, louer ou acheter un logement plus grand, avec ascenseur…  Dans la famille proche, les grands-parents et les oncles et tantes des bébés peuvent ne pas comprendre pourquoi avoir persisté sans envisager une réduction embryonnaire et ne sont pas forcément prêts ou en état de jouer les Pygmalion. Alors, que faire quand on apprend qu’on attend 3 ou 4 bébés ? Réduire tout simplement le nombre d’embryons.


La réduction embryonnaire

Cette technique médicale permet de ne laisser se développer que deux futurs bébés en éliminant les embryons surnuméraires au-delà de deux. Les grossesses gémellaires (jumeaux) ne sont pas concernées en principe par la réduction embryonnaire sauf quand des raisons médicales strictes le préconisent. Il s’agit d’une interruption de grossesse pour un ou deux voire trois embryons, dans les mêmes délais que l’IVG classique. Cette réduction embryonnaire est proposée par le corps médical, avec les explications  qui sont nécessaires. Le couple dispose alors d’un temps de réflexion et, une fois sa décision prise, il devra signer une autorisation d’intervention. Tous les couples ne choisissent pas cette solution.

Ainsi le magazine Neuf Mois, il y a deux ans, avait raconté l’histoire de ce jeune couple courageux et motivé qui avait accueilli en février 2012 quatre enfants, trois filles et un garçon, à Compiègne, dans un petit F3 au cinquième étage sans ascenseur. En moyenne, un couple sur deux choisit de garder tous les embryons. Si la réduction embryonnaire était courante dans les premiers temps de la PMA, aujourd’hui elle est plus rare car les équipes médicales prennent soin d’implanter moins d’embryons, en général deux, afin de limiter le nombre de grossesses multiples. De même, après une stimulation de l’ovulation, les dosages hormonaux et les échographies pratiqués régulièrement empêchent l’apparition d’un nombre excessif de follicules. Mais quand le cas se présente malgré tout, la décision n’est pas simple à prendre. Et dans ce cas, se faire aider psychologiquement se révèle souvent une nécessité afin de dépasser le stade de la culpabilité et des questions sans réponse telles que « Quel enfant serait devenu cet embryon que je n’ai pas voulu garder ? ». Une question légitime pour certains couples et donc respectable et toujours douloureuse.

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