Votre bébé L’embryon est en train de faire son nid dans l’endomètre. Il se niche plus profondément. Des vaisseaux sanguins se multiplient à cet endroit et dès maintenant des glandes vont secréter des substances qui ont pour mission de nourrir l’embryon. Le futur placenta secrète les hormones de la grossesse (βHCG) et leur taux va doubler toutes les 24 heures.

Vous A ce stade, à partir une certaine excitation à l’idée d’être sans doute enceinte, vous ne ressentez encore rien généralement : ni nausées, ni envies, ni fatigue.

Coté santé Pour l’instant, il n’y a rien à faire de particulier, à part de faire attention à ce que vous mangez au cas où… Si vous ne savez pas si vous êtes immunisée contre la toxoplasmose, évitez la viande et le poisson crus, lavez soigneusement fruits et légumes, tenez-vous à distance des produits crus non pasteurisés (fromages, charcuterie, oeuf y compris dans les recettes maison de mousse au chocolat, de mayonnaise…). Prenez un apport de vitamines B9.

Vos envies Et pourquoi  ne pas vous abonner au magazine Neuf Mois ? Vous pouvez aussi vous procurer en ligne notre Hors Série Guide de la grossesse Neuf Mois.

Le conseil de Neuf Mois Commencez à étudier les possibilités de suivi de médical proche de votre travail ou de votre domicile. Pour rappel, le suivi de votre grossesse peut être assuré par une sage-femme libérale tant qu’elle se déroule bien. On parle alors d’une grossesse à bas risques, et, bonne nouvelle, cela concerne la majorité des grossesses. La sage-femme est formée au dépistage des complications et, au moindre doute, elle vous orientera vers un gynécologue qui est formé pour traiter la pathologie. Beaucoup de sages-femmes ont passé le Diplôme Universitaire d’échographie (oui, le même que celui que passe les médecins) et peuvent assurer votre suivi échographique si leur cabinet est équipé. Vous pouvez choisir d’être suivie par un gynécologue médical (qui ne vous accouchera pas) en cabinet libéral ou par un gynécologue obstétricien en cabinet libéral ou en maternité.

Pourquoi ce spleen, soudain ?
C’est normal de ressentir une émotion un peu ambivalente : un enfant, c’est un peu l’inconnu, même si ce n’est pas le premier. Des tas de questions se posent tout d’un coup : est-ce qu’on est capable de l’élever (ou d’en assumer un de plus), est-ce que l’aîné acceptera de partager l’amour de ses parents, est-ce qu’on aura les moyens financiers… Le flux d’hormones soudain n’est pas pour rien non plus dans ces émotions contradictoires ! Si vous vous sentez oppressée, vous pouvez aller en parler à une sage-femme ou un médecin à la PMI.