Quand on a 43 ans, qu’on est déjà maman d’un grand garçon de 10 ans, et qu’on est en plus la Première Dame de France, nul doute que la grossesse et l’accouchement doivent être gérés comme une affaire d’Etat. Résolument républicain, Neuf mois s’est penché sur cette situation inédite depuis 1789 pour suggérer quelques pistes de choix à l’épouse du président. A un mois de la naissance, pas question de laisser ce dossier crucial en plan !
1. Jour J : une présence aimante à côté de soi
Sans hésiter : c’est Nicolas qui s’y colle ! Président ou pas, tout père se doit d’être présent à l’accouchement ! Tant pis pour les obligations d’état, le jour J, ce sont les ministres et le cabinet présidentiel qui gèreront les urgences ! Sauf risque atomique, of course, et dans ce cas, Carla doit faire remonter du Cap Nègre sa maman pour jouer les seconds rôles en cas de besoin.
2. Ambiance : rock tendre !
Le respect dû uniquement aux grands de ce monde sera sûrement de la partie, quoi qu’en prétende les bonnes âmes qui affirment que le jour J nous sommes toutes des Carla. On lui conseillerait bien d’exiger une lumière tamisée accompagnée d’une musique en fond sonore… pourquoi pas une chanson de l’idole de son mari : Johnny Hallyday, du style «Que je t’aime»… ? Histoire de trouver du cœur à l’ouvrage !
3. Equipe médicale : triée sur le volet !
Une tripotée de jeunes élèves en formation accompagnées de tout leur staff d’encadrement stationné devant la première dame, jambes écartées et intimité révélée, on n’y pense même pas… Même si elle a l’habitude des bains de foule, c’est incontestablement à éviter. Question d’image. Son gynéco, l’anesthésiste et une sage-femme, et zou…
4. Cordon : qui doit le couper ?
Qui doit couper le cordon? Au président de trancher… L’a t-il déjà fait pour ses précédents enfants ? S’en sent-il capable ? Car même si en général une maman aime voir cette implication de la part du papa, c’est tout de même à lui d’en décider, d’autant qu’à force de couper les cordons inauguraux, il risque une atteinte du canal carpien.
5. Camera : autorisée ou pas ?
Pas question, même maniée par le futur papa ! Il ne manquerait plus que les paparazzis réussissent à voler films et photos et que tout atterrisse dans les magazines people et sur la toile ! Jamais, oh grand jamais !
6. Péridurale : un choix à peser
Sincèrement, même si o considère que « le passage a déjà été emprunté », et que cela pourrait être un peu plus facile et rapide que pour une primipare, notre grande dame a tout de même 43 ans et un travail douloureux pourrait bien la laisser à genoux.
7. Séjour à la maternité : court ou long ?
Les trois jours prévus pour un deuxième enfant paraissent corrects si tout se passe bien.. Mais notre première dame préfèrera sans nul doute le luxe et l’intimité de sa maison, nichée dans la très sélect Villa Montmorency dans le 16e arrondissement. Le fait est que quand on sait se faire aider chez soi, pourquoi s’éterniser en maternité ?
8. Sein ou biberon : cornélien !
En plein début de campagne présidentielle, quel sera le choix de Carla ? Certainement convaincue de l’intérêt de l’allaitement maternel, le choix du biberon, s’il s’impose en raison de ses obligations officielles, devrait être d’autant plus difficile pour elle ! Sauf si elle décide d’être maman avant tout et de laisser Nicolas faire campagne tout seul. Après tout, cela pourrait rapporter – ou coûter – à son présidentiel époux les voix des militants de l’allaitement maternel. A réfléchir, à réfléchir !
Accoucher en de pareilles circonstances, avouons-le, cela ne doit pas être évident… L’âge, les sollicitations, le rang à tenir… Raison de plus pour blinder son projet son naissance aussi efficacement que la voiture de son époux l’est. Histoire de nous donner, à nous, simples électrices, le bon exemple ! Et si on filait faire le nôtre, de projet de naissance, sur neufmois.fr ?