Julia Vignali, c’est la super animatrice des Maternelles, l’émission préférée des futures et jeunes mamans. Elle est belle, sympa, drôle bref c’est « la girl next door » qu’on aimerait toutes avoir comme copine…Rien que pour neuf mois, elle nous dit tout sur sa grossesse !
Vous êtes maman d’un petit Luigi, quels souvenirs gardez-vous de votre grossesse ?
Plutôt bon. Pendant le premier trimestre, je n'étais pas facile à vivre, j’avais arrêté de fumer, j’avais pris 5 kilos, bref ce n’était pas la joie.
Le 2ème trimestre : nickel, j’étais super épanouie, je me trouvais belle, j’assumais mes formes, je mettais des robes moulantes, des leggings.
Le 3ème trimestre : plus mitigé, je n’avais qu’une hâte : que le bébé pointe enfin le bout de son nez. Mais bon dans l’ensemble c’était une grossesse très cool, voire exceptionnelle car je n’ai connu aucun maux de grossesse.
Vous avez pris beaucoup de kilos ?
Une vingtaine, 17 exactement. Mais j’avoue que vers la fin, j’ai complètement lâché l’affaire et je ne faisais plus trop attention à ce que je mangeais. Le dernier trimestre, je ne pouvais pas me passer de ma crêpe beurre- sucre quotidienne et si je ne l’avais pas, je pouvais devenir très mauvaise.
Luigi, c’est un prénom super original. Pourquoi ce choix ?
C’est très amusant comme histoire. Je voulais absolument un prénom gai, italien, festif car je suis née un 13 juillet à côté d’une caserne de pompiers. Pendant ma grossesse, j’ai été voir un ostéopathe qui m’a annoncé que j’attendais un garçon. J’étais trop contente. Il m’a demandé comment j’allais l’appeler, je lui ai répondu que je voulais un prénom festif. Au début, il a commencé à me parler du prénom « Serpentin » (bizarre…), mais au bout de 2 minutes, il a posé de nouveau ses mains sur mon ventre et il m’a dit, "ce sera Luigi !" J’ai eu un coup de cœur immédiat pour ce prénom et mon mari a été tout de suite séduit lui aussi.
Qu’est ce que vous ne supportiez pas enceinte ?
Qu’on me touche le ventre ! Je ne supportais pas les mains des autres sauf celles de mon mari et celles de ma mère. Je ne comprends pas cette habitude que les gens ont de toujours vouloir toucher le ventre des femmes enceintes, c’est horripilant !
Est-ce que vous surfiez beaucoup sur Internet pour chercher des infos pendant votre grossesse ?
Pas vraiment Je ne suis pas hypocondriaque donc je ne me posais pas mille questions sur moi, ma santé, celle du bébé. En revanche, ce qui est amusant avec du recul, c’est que je ne manquais pas une seule émission des Maternelles. A l’époque c’était Karine Le Marchand qui animait l’émission. Il s’est bizarrement créé un lien vraiment particulier, un rapport intime avec elle car indirectement, elle était présente au quotidien pendant toute ma grossesse.
Votre accouchement s’est-il bien passé ?
J’ai perdu les eaux chez moi donc j’ai foncé à l’hôpital en voiture avec mon mari, un peu comme dans un film quoi ! Et j’ai attendu 17 heures. J’ai eu la chance de tomber sur un homme sage femme trop sympa à l’hôpital Ste Antoine à Paris. On a beaucoup rigolé. On m’a très vite posé la péridurale donc je n’ai pas souffert. Ce qui était bizarre, c’est ce sentiment de « normalité », je bouquinais, je papotais en attendant que ça vienne …Un bon souvenir ! »
Et le papa, il était stressé ?
Beaucoup plus oui. Il n’arrêtait pas de faire des aller retour à la maison pour changer ses chaussettes trop chaudes, pour se chercher à manger, il avait la bougeotte !
Qu’avez-vous ressenti en découvrant la frimousse de votre petit Luigi ?
J’étais déconnectée, sidérée, je n’en revenais pas de ce petit être qui me regardait avec des yeux grands ouverts. On a beau se préparer pendant 9 mois, on n’a aucune idée de ce que l’on ressent quand on a son bébé en face de soi. Son père était en larmes et moi j’étais sur une autre planète. Et puis quand le l’ai eu sur moi, tout allait bien. Le « peau à peau », c’est un moment tellement magique !
Qu’est ce que vous avez fait juste après votre accouchement ?
J’ai mangé des sushis, ça faisait neuf mois que j’attendais ce moment là !(rires)
Le baby blues, vous l’avez vécu ?
Oui ! C’était terrible. Quand mon homme est parti fêter ça avec ses amis et que je me suis retrouvée seule dans la chambre d’hôpital avec ce petit être , j’étais déboussolée, perdue. Le retour à la maison a été aussi très dur. Je pense avec le recul que j’ai fait une petite dépression post partum.
Aujourd’hui, votre grossesse, vous la revivriez différemment ?
Oui complètement. Avec les Maternelles j’ai découvert de nouvelles techniques. Aujourd’hui je ferais ma préparation à l’accouchement avec une sage femme libérale, je prendrais des cours de yoga prénatal, je demanderais à accoucher sur le côté car il parait que ça préserve mieux le périnée. Je serais même prête à tenter de nouvelles expériences comme l’accouchement dans l’eau par exemple !
Et puis surtout, je ferais un projet de naissance dans lequel j’exprimerai tous mes choix concernant l’accouchement (accouchement sur le côté, péridurale, pas d’épisiotomie…) C’est une bonne façon de s’interroger et de savoir réellement ce que l’on souhaite pour soi même et son bébé.
Pour finir, quels conseils donneriez-vous à une future maman ?
De s’écouter mais de ne pas trop écouter les autres ! Et puis surtout de suivre les Maternelles !!!
© Eric Vernazobres / FTV / France 5