Publi-communiqué
La nouvelle réglementation iSize, en vigueur depuis juillet 2013, insiste particulièrement sur l’installation dos à la route qui devient obligatoire jusqu’à 15 mois. Brixtax-Römer est l’un des fabricants qui a travaillé à son émergence. Estelle Morineau, sa Marketing Manager, nous explique la raison de ce parti-pris sécurisant.
En quoi la position dos à la route est-elle plus sécurisante ?
Proportionnellement au reste de leur corps, la tête des bébés et des jeunes enfants représente un poids très important (environ 25% à la naissance contre 6% à l’âge adulte). Ils sont donc extrêmement vulnérables au niveau des cervicales, le temps que leurs tissus se développent et qu’ils acquièrent une bonne tonicité.
En cas de choc, la coque du siège-auto absorbe les forces exercées par l’impact et protège l’enfant. En effet, ce dernier sera retenu par la coque et les forces seront réparties de manière proportionnelle sur l’ensemble de son corps. Aucune pression se sera exercée sur sa nuque.
La position dos à la route exige-t-elle une fixation Isofix ?
Non, cela n’est pas indispensable mais le système Isofix permet de nettement faciliter l’installation du siège dans le véhicule. Les sièges dos à la route non-Isofix s’installent à l’aide de « lower tethers » (sangles) qui viendront se fixer à des anneaux fixés dans le plancher pour les voitures équipées (malheureusement encore très rares) ou sur les glissières des sièges avant.
Est-il vraiment nécessaire de poursuivre dos à route jusqu’à 4 ans ?
En tant que fabricant, nous encourageons les parents à prolonger le plus longtemps possible le transport dos à la route pour les enfants. Cependant cela n’est pas toujours possible pour les parents pour de nombreuses raisons. Ainsi cette position est idéale tant qu’elle est réaliste et adaptée à leur enfant, à leur véhicule et à leur mode de vie.
En cas de choc à l’arrière du véhicule, la position dos à la route n’est-elle pas plus dangereuse ?
Dans le cas d’un impact arrière, la physique peut effectivement nous le laisser penser. Cependant la vitesse d’impact est à prendre en compte : dans le cas d’un impact par l’arrière, la vitesse est en moyenne inférieure à celle constatée lors d’impacts frontaux. De plus, selon l’étude GIDAS de 2008, les impacts par l’arrière sont moins fréquents (19% contre 37% pour les impacts frontaux). Les pressions exercées sur le corps de l’enfant installé dos à la route ne seront donc pas plus fortes. Si l’on prend l’exemple de la Suède où les enfants sont installés dos à la route au moins jusqu’à 4 ans, la mortalité infantile lors d’accidents de la route est quasi nulle, tout type d’impact confondu.
Comment trouver le siège qui convient à son enfant, alors qu’il semble qu’il existe encore peu de modèles Isofix dos à la route jusqu’à 2 ans voire 4 ans ?
Ce créneau de marché est en train de fortement se développer, en raison d’une prise de conscience de la part des parents et également du nouveau règlement I-Size. Le fait de prolonger la période obligatoire de transport dos à la route jusqu’à 15 mois a permis aux parents de se poser les bonnes questions. Grâce à Internet, des témoignages de parents vivant en Scandinavie où cela est obligatoire jusqu’à 4 ans environ a permis de faire évoluer les mentalités. Il y a quelques années, les parents qui optaient pour ce mode de transport étaient rares, ils sont de plus en plus nombreux aujourd’hui.
De nombreuses marques proposent des sièges permettant le transport dos à la route. Chez Britax Römer nous en avons 4 : le Dualfix (groupe 0+/1) et le Max-Fix (groupe 0+/1) qui sont tous les deux ISOFIX ainsi que le Max-Way (groupe 1/2) et le Multi-Tech 2 (groupe 1/2) qui, eux, s‘installent avec les sangles.
Pour en savoir plus : http://www.britax-roemer.fr/sieges-auto-dos-a-la-route