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Zika : l’importance des échographies obstétricales répétées dans les pays affectés

Le virus Zika sévit de plus en plus en Amérique du Sud et centrale et notamment au Brésil et en Colombie. Récemment, l’Institut National de Santé (INS) de Colombie a enregistré 61 393 cas du virus zika dont 11 239 femmes enceintes. Le bulletin établi entre le 20 et le 26 mars montre que 2 555 nouveaux cas Zika ont été déplorés au cours du mois dernier. Le pays reste donc le plus touché derrière le Brésil où 1,5 million de personnes sont atteintes du virus. Phénomène inquiétant qui montre ainsi à quel point l’importance des échographies obstétricales répétées est vitale afin d’écarter tout risque de microcéphalie.

Des échographies suivies, surtout dans les pays les plus touchés

Ce n’est pas nouveau, le virus Zika fait des ravages surtout aux Caraïbes et en Amérique du Sud et centrale. Les symptômes grippaux bénins restent toujours à déplorer même si la plupart des personnes infectées ne développent aucun symptômes et les cas de microcéphalies chez les bébés restent très redoutés. D’après les nouveaux chiffres divulgués par la Colombie, le pic épidémiologique serait passé depuis les deux premières semaines de février. Néanmoins, de nombreux cas sont encore présents et la vigilance doit rester accrue, surtout auprès des femmes enceintes.

Afin de surveiller les femmes qui vivent ou qui ont séjourné en zone épidémique (surtout dans les pays cités précédemment), il est fortement conseillé voire nécessaire de pratiquer des échographies obstétricales répétées. Cela permet notamment de rassurer dans la mesure du possible la femme enceinte qui a pu être atteinte du virus Zika par le passé. De plus, ce suivi fœtal permet en priorité d’éliminer les risques de microcéphalies ou de calcifications intracrâniennes.

Des examens plus poussés mais une aide médicale inégale selon les pays

Contrairement à l’échographie obstétricale normale, celle qui est suivie permet donc de mieux accompagner une future maman qui a pu être exposée aux piqûres du moustique Aedes aegypti, responsable de tous les cas de virus Zika dans le monde. Dans le cas où l’atteinte neurologique est grave et a été détectée par échographie alors même que la maman n’a plus d’infection en elle, il est possible de pousser l’exploration du diagnostic en pratiquant une IRM cérébrale fœtale. Même si les contrôles sont réguliers, des anomalies peuvent apparaître entre deux échographies et doivent donc pousser les professionnels de santé à agir plus intensément.

En revanche, si l’IRM cérébrale fœtale révèle en effet des cas de microcéphalies ou d’autres atteintes neurologiques graves et incurables chez le fœtus, une interruption médicale de grossesse (IMG) est possible en France, mais nécessite l’accord d’un conseil pluridisciplinaire au sein d’un centre de diagnostic prénatal. Néanmoins, si le phénomène se produit par exemple au Brésil, il n’est pour l’instant encore pas possible de pratiquer une IMG alors même qu’un cas de microcéphalie a été détecté. Les seuls cas d’IMG acceptés concernent les grossesses consécutives à un viol, les risques vitaux pour la mère en cas de poursuite de la grossesse, et l’absence de cerveau (anencéphalie) qui expose le bébé à une mort certaine dans les minutes qui suivent sa naissance.  Cette législation plus rigide au Brésil en matière d’avortement, notamment en raison de l »influence des Eglises catholiques et évangéliques, explique la différence du nombre de naissances de bébés microcéphales entre la France et le Brésil et plus généralement entre les pays très opposés à l’avortement même pour raisons médicales et les ceux qui ont légiféré en faveur de l’IMG depuis des années. Une législation qui peut évoquer : en début d’année, le Brésil s’interrogeait sur la nécessité ou non d’étendre les autorisations d’IMG aux cas de microcéphalies, mais, selon un sondage pulié le 29 février dernier dans un quotidien, Folha de Sao Paulo, une majorité de Brésiliens y seraient opposés.

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