À l’occasion de la Semaine Mondiale de l’Accouchement Respecté (SMAR), qui s’est tenu du 15 au 20 mai 2016, l’association italienne Freedom for Birth Rome Action Group a diffusé un court-métrage. Baptisée « La Prestazione » (« La Performance » en français), cette vidéo vise à démontrer les nombreuses interventions qui peuvent entraver un accouchement libre.
Et si un acte sexuel pour concevoir bébé était aussi médicalement assisté qu’un accouchement ?
Dans ce court-métrage, on y découvre un couple qui souhaite faire un bébé. Mais leurs ébats seront souvent interrompus par un médecin et une infirmière. Ces derniers viendront encadrer le couple afin de les mettre dans une autre position, leur interdisant de boire, mais en perfusant l’homme pour qu’il soit hydraté (sans demander son consentement), ou encore en surveillant leur rythme cardiaque. Si tout cela peut paraître complètement absurde dans cette situation, ce sont pourtant bien des choses qui peuvent se dérouler lors d’un accouchement.
En effet, certains actes médicaux sont refusés à une femme sur le point d’accoucher, comme la péridurale, l’épisiotomie…
Quel est le but de la Semaine Mondiale de l’Accouchement Respecté ?
Créée en 2004 à l’initiative de l’association française l’Alliance française pour l’accouchement respecté (AFAR), la Semaine Mondiale de l’Accouchement Respecté se déroule une fois par an, à travers une mobilisation internationale en faveur du respect de la naissance. Chaque année, la SMAR aborde un sujet particulier. Pour cette 13ème édition, le thème principal était « Mon choix, mon corps, mon bébé ». Il avait pour but de lutter contre « le sentiment de ne pas avoir eu un accouchement respecté » pour mettre en avant qu’une jeune maman devrait avoir « le sentiment d’avoir été écoutée et traitée comme une personne sensée, sensible et responsable » après avoir mis au monde son bébé.
Neuf maisons de naissances en 2016
Voilà pourquoi, en novembre 2015, Le Journal Officiel annonçait dans un communiqué l’ouverture de neuf maisons de naissances dans le courant de cette année. Ces maisons de naissances seront tenues par des sages-femmes, sous l’autorité du chef de service de la maternité et seront également jumelées avec une maternité pour assurer la sécurité de la maman et du bébé en cas de problème lors de l’accouchement. Les maisons de naissances vont ainsi assurer un suivi de grossesse, un accouchement aux futures mamans qui vivent une grossesse sans complication et surtout une méthode d’accouchement moins médicalisé.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=153&v=72oyhUHgvhs