Le gouvernement suisse se bat actuellement contre les avortements uniquement liés au sexe de l’enfant. En France comme en Suisse, toute femme est en droit d’avorter avant sa 12ème semaine de grossesse. Et il semblerait que certains parents décident en effet de ne pas garder leur futur bébé, seulement parce que celui-ci n’est pas du sexe désiré… Une horrible décision que le pays veut voir cesser, nous informe la presse suisse.
Dans le cadre de la révision d’une loi sur l’analyse génétique humaine, l’élue socialiste Pascale Bruderer a proposé une motion. La politicienne souhaite que les analyses prénatales précoces soient mieux contrôlées. Elle voudrait par exemple que les laboratoires ne donnent pas d’indication concernant le sexe de l’enfant aux parents, si l’information n’est pas utile dans le cadre d’une détection de maladie. Il est interdit en Suisse de réaliser ces tests dans un autre but que celui de faire un diagnostic. Mais certains parents vont outre la loi et réalisent des tests non invasifs (qui ne percent pas la peau) dans la 9ème semaine de grossesse, laissant le temps à la jeune femme de pratiquer une IVG si le sexe du petit ne convient pas au couple.
Mais deux problèmes subsistent, comme l’a indiqué le gouvernement suisse : ces tests non invasifs sont souvent réalisés par des laboratoires étrangers, qui ne peuvent donc pas être soumis aux lois suisses. Enfin, des kits de tests pourront peut être être obtenus par les couples grâce à leur médecin.
La motion de Pascale Bruderer va donc peut être faire face à une impasse, mais le gouvernement souhaite toujours trouver une solution contre ces avortements liés au sexe du bébé.
Et pour vous, le sexe de l’enfant, est-ce si important que cela ?