C’est définitif : la loi de la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a été votée ! Cette loi dite d' »égalité réelle » cherche notamment à inciter les jeunes papas à prendre un congé parental. Des mesures concernant l’IVG et les concours de mini-miss ont également été prises. On vous en dit plus…
Après les votes du Sénat et de l’Assemblée nationale, le texte a été définitivement validé mercredi 23 juillet 2014. Najat Vallaud-Belkacem, la ministre à la tête de ce projet, « se félicite du très large accord qui s’est dégagé autour de ce texte qui donnera un puissant coup d’accélérateur au mouvement pour l’égalité », rapporte le site du ministère. L’ensemble des mesures de ce nouveau texte sera mis en place « avant la fin de l’année ». Mais quels points essentiels de cette loi ?
Le congé parental
Le congé parental pourra doubler et passer ainsi de six mois à un an pour le premier enfant. A partir du second enfant, il sera toujours de trois ans à condition que six mois soient pris par le deuxième parent. Cela permettra aux deux parents de s’occuper à temps plein de leur petit bout. Avant l’arrivée de bébé, le papa sera également autorisé à quitter son travail pour assister à trois examens échographiques. Ce sera mieux que de vivre seule ces moments forts ! Ces mesures seront appliquées au 1er octobre prochain.
L’IVG
Le terme « situation de détresse » sera supprimé du texte de la loi Veil sur l’IVG. Cette initiative avait été fortement critiquée en janvier dernier par les anti-avortement, qui voyaient là une banalisation de l’acte. Mais cette mesure a été validée : la femme enceinte voulant procéder à une interruption volontaire de grossesse ne sera donc plus considérée comme étant « en situation de détresse ». Le ministère souhaite aussi que les femmes soient mieux informées sur les avortements.
Le point mini-miss
Najat Vallaud-Belkacem souhaite également en finir avec les stéréotypes contre les femmes. Dans ce cadre, les jeunes filles seront mieux protégées contre ce que l’on appelle « l’hypersexualisation des jeunes filles ». C’est pourquoi les concours de mini-miss (les concours de beauté pour les enfants) seront interdits aux moins de 13 ans, sous peine d’amende. Le Sénat avait voté en septembre 2013 la mesure portée par Chantal Jouanno d’interdire ces concours aux moins de 16 ans, sous peine de 2 ans de prison pour les organisateurs. Mais cette idée a finalement été rejetée.
Et vous, que pensez-vous de ce nouveau texte ?
Vous pouvez retrouver ici une infographie très intéressante du ministère des Droits des femmes qui résume bien les points-clés de cette nouvelle loi.