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Pourquoi cette crèche située à Metz a-t-elle été condamnée par la justice ?

Comme processus de garde, de nombreux parents optent pour la crèche, quand il y a de la place, évidemment. C’est le cas de ce couple, originaire de Metz, qui, en mai 2014, obtient une place à la crèche associative du centre Bernard-Chavot à Metz pour faire garder son fils âgé de six mois, nous informe le site Républicain Lorrain. Mais en l’espace de moins d’un mois, ses parents le récupèrent avec deux hématomes. Le petit bonhomme est tombé deux fois sur la tête. Ils ont alors décidé de saisir la justice.

Tout commence le 26 août, lorsque la maman vient récupérer son fils à la crèche. Quand elle le voit, elle découvre un hématome assez gros sur son front, ainsi qu’une éraflure partant de la joue, jusqu’à l’oreille. Le personnel explique alors que le petit bonhomme a fait une chute alors qu’il était assis sur une chaise haute sécurisée. Interrogé par le site français, le papa raconte : « Je demande des explications le jour même, il est tombé sur le côté, d’où l’hématome au front à gauche. J’en conclus que c’est un accident, que ça peut arriver mais je n’obtiens pas d’explications rationnelles sur l’éraflure. » Les parents ont ensuite emmené leur petit bout en consultation chez leur pédiatre, qui n’a rien remarqué d’alarmant.

Une deuxième chute sur la tête

Après cet incident, le couple emmène son bébé en vacances d’été. À la rentrée 2014, le petit bonhomme retourne dans cette même crèche. Mais le 16 septembre, le père reçoit un coup de téléphone de la crèche, à l’heure du déjeuner. Au Républicain Lorrain, le père de famille explique que le personnel lui apprend que son fils est tombé du lit à un peu plus d’un mètre du sol en se retournant. Le pédiatre affecté à la crèche vient alors ausculter le bébé. Mais dans le courant de l’après-midi, les parents du petit bout demandent à leur pédiatre familial d’établir un second diagnostic. Dans la soirée, le bébé vomit, et les parents filent en direction des urgences de Mercy pour en connaître la raison. Verdict ? Il s’agit d’une réaction au choc. Mais le personnel médical pousse les examens médicaux en faisant passer également des tests neurologiques, ce qui rassure les parents de ce bébé.

Le père de famille souhaite alors connaître les raisons de l’accident et contacte la crèche en question. Au site français, il explique : « Je ne veux pas savoir qui est fautif, je veux juste consulter les rapports d’accidents que l’on ne me fournit pas ». Avec sa femme, tous deux décident de ne pas en rester là, et de saisir la justice. Pour ce papa, l’impression d’être pris « pour un clown » se fait de plus en plus ressentir.

La crèche condamnée

Le couple entame alors une procédure. Au cours de celle-ci, tous deux apprennent que la barrière de sécurité du lit dans lequel leur bébé dormait avant qu’il ne tombe sur la tête n’était pas remontée. Raison pour laquelle le petit bonhomme a fait une chute.

L’affaire est alors plaidée en février 2016, le verdict est ensuite donné le 22 avril 2016. Alors ? La crèche associative du centre Bernard-Chavot à Metz a donc été condamnée à verser 2 200 euros aux parents du petit garçon tombé deux fois sur la tête. En effet, le juge a estimé que les fonctions de gardien du bébé n’avaient pas été remplies. Voilà pourquoi, la crèche doit verser 300 euros pour le préjudice physique, 700 € pour le préjudice moral de l’enfant, ainsi que 200 € de dommages et intérêts à chaque parent et 800 € pour les frais de procédure. Fort heureusement, le petit bout ne gardera pas de séquelles sur ces deux chutes.

Mais si le couple a décidé d’entamer cette procédure, c’est aussi pour éviter qu’une situation comme celle-ci ne se reproduise. Le père a alors confié : « avant d’entamer la procédure, avec mon épouse, on s’est dit que si ça arrivait à un autre enfant et que ça se passait mal, on porterait la culpabilité de n’avoir rien fait. » 

Contactées par ce même journal, la direction ainsi que la présidence de l’établissement n’ont pas souhaité commenter la situation.

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