Vous pouvez entendre sur les ondes radiophoniques ou voir sur le web jusqu’au 17 juillet des messages concernant la contraception d’urgence. C’est l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), un établissement public administratif placé sous la tutelle du Ministère de la Santé qui a mis en œuvre ce programme de santé publique.
Les situations d’urgence
Il existe différents cas de prise de risque. Les spots radiophoniques mettent en scène trois jeunes femmes qui s’interrogent sur les risques qu’elles prennent : préservatif rompu, pilule oubliée, absence totale de protection. Ces risques concernent les grossesses non désirées et non les infections sexuellement transmissibles.
Une solution sous 5 jours !
La contraception d’urgence est mal connue des jeunes femmes de 18 à 24 ans : une enquête de l’INPES montre que 48 % des grossesses dans cette classe d’âge n’étaient pas prévues. Le seul moyen : réagir dans les 5 jours qui suivent un rapport mal protégé. Il ne faut pas se laisser influencer par l’expression « pilule du lendemain » : vous avez en réalité 120 heures, soit 5 jours pour réagir. Mais sachez que plus vite vous agissez, plus ce sera efficace.
Deux méthodes au choix
Plusieurs solutions se présentent à vous : la contraception hormonale sous forme de pilule à prise unique, au lévonorgestrel si vous la prenez dans les 72 heures (sans ordonnance, en pharmacie, gratuit pour les mineures) ou celle à l’ulipristal-acétate à prendre jusqu’à 5 jours après le rapport, sur ordonnance. Une autre méthode réside dans la pose d’un stérilet en cuivre, là encore dans un délai de 120 heures. Médecin généraliste, gynécologue ou sage-femme vous renseigneront. Sachez que le stérilet une fois posé peut être un moyen de contraception à long terme,sûr et indolore.
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