452, c’est nombre d’aiguilles que Lauren et Garyt Walker ont dû utiliser pour réussir à concevoir un enfant. Après un long combat de deux ans et six mois, le couple originaire du Texas aux Etats-Unis a pu enfin annoncer l’arrivée prochaine de leurs jumeaux sur Facebook. A travers un cliché qui expose la dure réalité du chemin parcouru pour enfin fonder une famille, les futurs parents montrent deux bodies avec inscrit sur l’un d’entre eux » Ça en vaut la peine « , le tout entouré des centaines des seringues. Une publication poignante pour redonner espoir à tous ceux qui désirent tant un bébé.
Des bébés « miracles «
« 452 aiguilles, des milliers de larmes, une chirurgie corrective, des traitements à base de clomid et de létrozole (contre la stérilité), deux tentatives de FIV, trois implantations échouées « , c’est ainsi que Lauren Walker résume les 952 jours qu’elle et son partenaire ont traversés. Leur garçon et leur fille, déjà prénommés Duke et Diana, devraient naître en août 2017. » Nous sommes si heureux de pouvoir annoncer enfin que nous attendons des jumeaux ! « , a-t-elle écrit. C’est pour représenter la douloureuse étape de la conception que le couple a décidé de montrer les aiguilles : « Pour toutes les épreuves que nous avons vécues ces dernières années « .
Le « cauchemar silencieux » de la fausse couche
Selon Lauren Walker, le plus dur a été de surmonter plusieurs fausses couches, qu’elle dit avoir vécu comme un « cauchemar silencieux ». » Je me suis souvent sentie brisée et vide physiquement, émotionnellement et surtout spirituellement. Je me souviens des nuits m’agrippant à mon ventre en pleurant « , a-t-elle confié. Lauren Walker a aussi déclaré que cette expérience l’a rendue plus forte. Néanmoins, alors qu’elle mettait en place les différents objets pour sa photo, toutes ces aiguilles lui ont rappelé de lourds souvenirs. « Alors que j’étais à la moitié de la réalisation, mes mains ont commencé à trembler, et j’ai dû arrêter. Je me suis assise, j’ai regardé et j’ai commencé à pleurer ». Pour elle, les injections, les aiguilles et tout le reste étaient devenus son quotidien pendant tant de mois. On ne peut que saluer le courage et la persévérance de ces futurs parents !